LES ECOLES



Un poste PARE est un poste de maitre supplémentaire pour les élèves en difficulté.

Jeudi matin 8h30 des parents bloqueront l’entrée de la maternelle Pommier (3 rue Pommier 13003) pour le rétablissement du poste de maitresse supplémentaire PARE (promis à disparaitre l’an prochain)

L’IEN qui s’est déplacé sur la maternelle Pommier ce midi, n’a pas apporté de réponses satisfaisantes, promettant à la place du PARE :
- une ATSEM pour la future classe labellisée TPS !
- un assistant pédagogique (comprendre CUI) recruter par l’association Agir pour l’Ecole pour faire le boulot de la maitresse PARE (!)
- l’intervention très partielle d’un maitre E (qui devrait du coup alléger ses interventions en élémentaires).
Les parents se remobiliseront demain et iront à l’IA !
Par contre l’ouverture de la 10è classe est promise sur Bugeaud au CTSD du 28 juin, et le poste PARE qui irait avec si cela fait 5 classes de cycle 2...
A suivre...
Florimond




COMMUNIQUE POUR LA DEFENSE DES ECOLES DU 3ème ARRONDISSEMENT DE MARSEILLE

A l’initiative de la section du PCF du 3ème arrondissement de Marseille, des enseignants, des syndicats (SNUipp-FSU, CGT Educ’action) et l’association les Brouettes et Compagnie se sont réunis début juin au sujet des établissements scolaires sur l’arrondissement.

Le constat des conditions de scolarisation, déjà bien sombre depuis des années, risque de se dégrader encore plus à l’avenir.
En effet, selon des informations transmises par la mairie des 2ème et 3ème arrondissements, plus de 6000 nouveaux logements vont être mis en vente ou en location dans les prochains mois et années. Or les services publics ne suivent pas
 et en particulier la construction d’écoles et de crèches.


Depuis des années dans le 3ème arrondissement, l’urgence est la seule ligne de conduite municipale pour assurer la scolarisation des élèves, dont les parents galèrent pour les inscrire. On ne compte plus les écoles en préfabriqués (maternelle Jobin, primaire Busserade, primaire Bugeaud, primaire Ruffi la plus ancienne école en préfabriqués dans laquelle les plafonds sont tombées deux fois en deux ans, heureusement sans élèves en dessous…), on ne compte plus non plus les écoles surchargées et tellement grandes qu’elles sont des petits collèges (élémentaires National, Cadenat, Kleber, Révolution…) sans parler des ouvertures de classes en catastrophe à la rentrée (Busserade, Bugeaud, Révolution…) condamnant des salles polyvalents, informatiques ou de bibliothèques.


Comme vous devez le savoir nos écoles dans le quartier sont déjà surchargées. Depuis plusieurs années, des manifestations de parents et d’enseignants se sont rendues à la Mairie, à l’Inspection académique.
Aussi, sans construction d'équipements scolaires nouveaux, en adéquation avec la venue de nouvelles familles, la situation déjà très préoccupante,

deviendra catastrophique.

La rentrée 2016, et surtout la suivante, s’annoncent désastreuses si rien n'évolue.
De nombreux élèves ne trouveront pas de place dans leur secteur.

La situation ne se limite d’ailleurs pas aux écoles maternelles et primaires  puisque
la rénovation du collège Versailles est sans cesse différée.

Bien décidés à ne pas abandonner l’avenir de la jeunesse du 3ème arrondissement,

A la rentrée nous solliciterons fermement les parents d’élèves, enseignants, CIQ, associations du quartier, citoyens de l’arrondissement afin de créer un collectif
DE DEFENSE DES ECOLES PUBLIQUES ;
 et nous envisagerons les actions nécessaires à l’amélioration des conditions de scolarisation des enfants et de travail des personnels.


N'hésitez pas prendre contact avec les premiers signataires




le 5 juin 2014
Synopsis : Des parents d’élèves et enseignants se mobilisent depuis quelques semaines contre la surpopulation des classes dans les écoles du 3ème arrondissement, et dénoncent également l’insalubrité de l’école National. Ce mercredi 4 mai, ils sont allés manifester devant la mairie centrale de Marseille pour exposer leurs revendications. Affaire à suivre…
Durée: 05’30 Année : 2014
Prise de vue et montage : Florence Chirié
« Ça s’est passé dans le 3ème » regroupe des projets autour de différents événements se déroulant dans le 3ème arrondissement de Marseille.

 http://www.teleparticipative.org/on-nest-pas-des-sardines/

le 11 juin 2014
Synopsis : Des parents d’élèves et enseignants se mobilisent depuis quelques semaines contre la surpopulation des classes dans les écoles du 3ème arrondissement, et dénoncent également l’insalubrité de l’école National. Vendredi 6 mai, ils se sont rendus à l’Inspection académique pour déposer une pétition et solliciter un rendez-vous pour exposer leurs revendications. Deux jours auparavant, ils avaient déjà présenter leurs revendications à la Mairie centrale. Affaire à suivre…
Durée: 05’21
Année : 2014
Prise de vue : Erwan Redon, Rhama Rais, Nicolas Sornet
Accompagnement et montage : Florence Chirié
« Ça s’est passé dans le 3ème » regroupe des projets autour de différents événements se déroulant dans le 3ème arrondissement de Marseille.

http://www.teleparticipative.org/on-nest-pas-des-sardines-2/



BELLE-DE-MAI
Les parents d’élèves verrouillent Cadenat
« Depuis maintenant deux semaines les CE2 n’ont pas cours faute de remplaçant. Pour une autre classe de CE, le remplacement n’est pas assuré deux jours par semaine et pour les CE1, c’est le lundi que se pose le même problème », résume Linda
Bourari, membre de l’association des parents d’élèves de Cadenat, école de la Belle-de-Mai, dans le 3e arrondissement de Marseille, classée en zone prioritaire.
Hier matin, les parents de ce quartier parmi les plus pauvres de France ont décidé du blocage de l’école, fatigués d’être « considérés comme des sous-citoyens », estime un papa. Armés de pancartes revendicatives, ils réclament simplement « des enseignants pour nos enfants ». Du côté de l’inspection académique, Pierre-Yves Illy se dit « surpris de cette réaction alors que depuis vendredi nous avons trouvé un enseignant pour le CE2 ». Il est en effet entré en poste ce matin, mais la question des lundis pour le CE1 et des mercredis, jeudis et vendredis pour l’autre CE2 n’est pas réglée. L’inspecteur de la circonscription accorde « qu'il y a encore un problème que nous comptons régler en priorité. Mais on ne peut pas déshabiller Pierre pour habiller
Paul. Ce type de manifestation ne fait pas pousser les enseignants. Il est irresponsable de prendre ainsi 300 enfants en otage et les laisser sur le parterre de l’école en plein état d’urgence, leur responsabilité pénale est engagée ».
Hier matin, pas de quoi fouetter un parent sur la place. Le blocage n’aura duré qu’une heure. Alain, militant communiste liste les problèmes des écoles du secteur et tend une carte éditée par la Ville où 6 000 nouveaux logements viennent gonfler la densité du quartier sans que les constructions d’écoles suivent.
« Au manque de classes, s’ajoute le problème récurrent des stages de formation des futurs directeurs d’école en ce moment », explique Florimmond Guimard. « Il y a en effet déficit, convient Pierre-Yves Illy, on vient de rappeler 6 stagiaires pour qu’ils retournent dans leur classe », convient Pierre-Yves Illy. Solution qui déshabille Pierre pour habiller Paul, forcément insatisfaisante et qui souligne un manque cruel d’anticipation, de la Ville et de l’Inspection Académique.
La Marseillaise le 24/05/16



SECTION PCF
du 3ème arrondissement de Marseille
21 boulevard Leccia
13003 MARSEILLE
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE, DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE
110 rue de Grenelle
75357 PARIS SP 07


Objet :                                                                Marseille,
Pénurie d'école à Marseille                           Le 24 avril 2016



Madame la Ministre,


Nous nous permettons de vous interpeller car nous sommes très contrariés, en tant qu’habitants et militants du 3ème arrondissement de Marseille.
Nous sommes scandalisés par la pénurie d'écoles ! Ainsi que l'état de celles existantes ! Leurs dégradations ne permettent pas aux enfants de travailler dans de bonnes conditions.


Vous êtes venue à Marseille pour sensibiliser la Mairie sur ses obligations, pour les enfants des quartiers nord, en particulier.
Mais nous venons d’apprendre que les constructions d'écoles prévues dans le 3ème arrondissement sont reportées ou abandonnées alors que, dans l'arrondissement, plus de 6000 logements nouveaux vont être mis à disposition.

(Nous vous joignons les propositions des équipements scolaires et principales opérations de logements sur le 3ème.)

Comme vous devez le savoir nos écoles dans le quartier sont déjà surchargées.
Aussi, sans construction d'équipements scolaires nouveaux, en adéquation avec la venue de ces nouvelles familles la situation déjà très préoccupante, deviendrait catastrophique.


De plus le système des inscriptions scolaires à Marseille est en inéquation avec celui de l’Éducation Nationale. En octobre 2015, 7000 ENFANTS n’étaient pas inscrits à la rentrée. Ce système permet de brouiller les insuffisances et séparer les parents des directeurs d’écoles des quartiers


Souvenons-nous que, c’est à l’école et dans tous les lieux d’enseignement, que se préparent les acteurs de la société de demain.
Si l’école n’est plus un ascenseur social, elle doit cependant porter l’ambition d’un avenir meilleur.
Nous vous joignons les propositions des équipements scolaires et principales opérations de logements sur le 3ème.
La Mairie n’a pas mis la priorité pour l’école publique. 
Elle accorde 850€ par an et par enfant soit 11 MILLIONS à l’école privée (2014).
Et accorde à l’école publique 9 MILLIONS sur conditions et sur 3 ANS.

La mise en place des TAPS (activités périscolaires dans le cadre de l’école) et leur maintien sont aussi une honte pour la ville, nous nous adressons aussi à vous pour que la Mairie assure ses obligations et prenne en compte les besoins des enfants.

Madame Charlotte MAGRI, enseignante, vous a décrit les conditions de travail pour les enseignants et les enfants, vous avez réagi et nous vous en remercions.
Nous vous serions reconnaissants d'intervenir auprès de la Mairie pour qu'elle revienne sur la construction d'écoles dont l'arrondissement a besoin pour accueillir ses nouveaux habitants. Vous pourrez, sans aucun doute, compter sur le soutien des habitants de nos quartiers laissés à l’abandon.

Le rapport de l'UNICEF donne un zéro pointé à la France, qui est classée 35 sur les 37 pays de l’OCDE en terme d’écart de résultats en lecture, maths, sciences en fonction du milieu social, et le 3ème arrdt de Marseille fait partie d'un des plus pauvres d'Europe.
L’ECHEC SCOLAIRE est une des causes du mal être des adolescents, beaucoup accèdent à l’école, mais pas aux savoirs, faute de pouvoir développer leur potentiel et leurs capacités.


Comptant sur la prise en considération de la pénurie d'équipements scolaires sur notre arrondissement, exprimée dans ce courrier, nous vous prions, madame la ministre, de croire à l’assurance de nos sentiments respectueux.


                                                 pour la Section PCF du 3ème arrdt de Marseille

                                                                                    Maurice ATTIA

-copies remises:
- à la Mairie Centrale
- à la Mairie du 2éme secteur







ETAT D'URGENCE ?


OUI !!!!



DANS les ECOLES et DANS les CRECHES !

Dans le 3ème arrondissement plus de 6000 nouveaux logements vont être mis en vente ou en location mais  les services publics ne suivent pas !

 et en particulier la construction des écoles.et des crèches



Dans le 3ème une école en préfabriqué à la caserne BUGEAUD et quelques classes supplémentaires à l’école RUFFI dans 2 ou 3 ans......

Largement insuffisant !



Les écoles à la caserne du Muy, Montalieu Extension, Docks libres 2 sont en projet,

mais aucune précision dans les délais
Les écoles DOCKS Libres, maternelle Félix Pyat, ilot Pelletan-ZAC Saint Charles, Friches de la Belle de Mai sont abandonnées (ou différées)
La rénovation du collège de Versailles a été abandonnée (alors qu’il y avait eu plusieurs réunions avec les élus) et maintenant on parle d’une reconstruction… mais quand ???

Pour faire la fête, la ville a les moyens !!!
Vœux fastueux à l'Hôtel de Ville : 222.000 €
   
  Pour le « prestige »
* Réalisation d'un auvent au parc du 26e centenaire : 550.000 €
* … à ajouter à la dotation démesurée aux écoles privées, et les sommes englouties pour la promotion « Marseille Ville Olympique »
Comment s'étonner après que crèches et écoles publiques soient sacrifiées ?
Nous pensons, nous, qu'enfance et petite enfance doivent être les priorités d'une politique municipale.

Nous réclamons donc une répartition équitable des moyens financiers vers les services à l'enfance.
-Création des écoles nécessaires
-Une embauche massive et immédiate d'agents statutaires : 300 dans les écoles et 160 dans les crèches.
- 1 agent pour 12 en maternelle et 1 pour 30 en primaire.
.
Notre mobilisation doit être la plus forte, la plus massive et la plus visible possible,
seul moyen d'aboutir à de réelles négociations dans les délais les plus courts.




Les temps de parole ont été volontairement limités, pour qu’une synthèse de l’état des lieux puisse faire l’objet de questions écrites, lors du prochain conseil municipal. PHOTO C.W.
Le diagnostic alarmant
des écoles oubliées

Education
La mairie du 8e secteur de Marseille a consacré hier soir un conseil d’arrondissement exceptionnel à l’école.

Parents d’élèves, directeurs d’école, collectifs racontent l’urgence au quotidien.

MARSEILLE
Un diagnostic de l’état des écoles des quartiers nord de Marseille long comme un jour sans fin.
Cet inventaire de plusieurs pages rédigé dans une démarche de coconstruction avec le mairie de  secteur des 15 et 16e arrondissements, les parents d’élèves, les directeurs d’école, fera l’objet d’une  question écrite qui « oblige Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de répondre sous 45 jours », prévient Samia Ghali, sénateur-maire PS de ces arrondissements de Marseille, d’où est partie la lettre de Charlotte Magri, l’enseignante des quartiers nord, à l’origine de la médiatisation de l’état d’insalubrité des écoles marseillaises.
Cet ultimatum engage une démarche nouvelle auprès de la communauté éducative, peu ou pas entendue par la municipalité. Raison pour laquelle la maire de secteur avait consacré hier soir un conseil d’arrondissement extraordinaire.
«Un état des lieux pour pas que l’on nous dise, nous ne savions pas», affirme Samia Ghali qui portera le sujet devant le conseil municipal du 1er avril prochain. 77 écoles étaient représentées, mais seulement 17 personnes prendront la parole dans cette agora où Mme Jemouia de La Castellane a la première témoigné des problèmes de rats, de gale jamais pris en compte.
La parole confisquée des parents d’élèves, il en sera souvent question. Un problème rappelle ce père d’élève de l’école Château Busio qui perdure depuis plus de 10 ans. «Nous devrions être dans une logique d’anticipation, mais les budgets votés ne redescendent pas.»
Où vont les budgets ?
Si la réponse à l’insalubrité a consisté à mettre en place devant les écoles des patrouilles de police, cette façon de répondre à l’urgence est une stigmatisation de trop pour les habitants. Les larmes aux yeux, Ange Davy, du groupe scolaire Solidarité évoque le désarroi des familles et une médiatisation, «qui n’a fait que jeter de la poudre aux yeux». Les dalles d’amiante ont été cachées par des plaques cache misère. Les annonces ont été rarement suivies d’effet. On parle d’école du tiers monde. «Gaudin n’a pas besoin d’un visa pour venir voir.
Quand va t-il faire son devoir ?»
A l’école de la Bricarde, la directrice à bout réclame un mur pour protéger les enfants des balles perdues.
«On nous a proposé une palissade, les terrains abandonnés sont devenus des terrains de jeu pour dealers», déplore l’enseignante, abasourdie à l’idée de formuler une telle demande. L’école voisine de la Castellane, où un collectif s’était créé suite au tir à la kalachnikov et à qui on avait promis la sécurisation des abords de l’école ne voit toujours rien venir. Même le commandant Gil chargé de la division nord clame son impuissance. Dans ce tour d’horizon chacun livre son indignation. De ces retards à l’allumage après l’incendie de l’école Oasis, où les gamins prenaient le car tous les jours pour se rendre à St-Antoine. «Est-ce que le but n’est-il pas de prendre date pour manifester tous ensemble devant la mairie ?» demande Marion Honde de l’école Cabucelle. L’urgence est criante. Aucun élu de la majorité n’est là pour la relayer. Encore une fois la municipalité est aux abonnés absents.
Valérie Diamanti, conseillère d’arrondissement communiste en profite pour rappeler une veille doléance, celle de proposer «au maire de la ville d’élaborer un plan pluriannuel d’entretien et de réhabilitation avec des investissements prioritaires.
Or l’école publique n’a jamais été la priorité de la majorité», insiste-t-elle, sans oublier de pointer au passage la responsabilité de l’Etat.
Catherine walgenwitz  (la Marseillaise)


L
ETTRE AUX ENSEIGNANTS ET AUX PARENTS D’ÉLÈVES


 Madame, Monsieur,
 
Dans le 3ème arrondissement plus de 6000 nouveaux logements vont être mis en vente ou en location mais malheureusement les services publics ne suivent pas et en particulier la construction des écoles.

Dans le 3ème des préfabriqués à la caserne BUGEAUD et quelques classes supplémentaires à l’école RUFFI dans 2 ou 3 ans.

Les écoles à la caserne du Muy, Montalieu Extension, Docks lilbres 2 sont prévues en moyen/long terme mais nous savons ce que cela veut dire.

Les écoles DOCKS Libres, maternelle Félix Pyat, ilot Pelletan-ZAC Saint Charles, Friches de la Belle de Mai sont abandonnées (ou différées)

La rénovation du collège de Versailles a été abandonnée (alors qu’il y avait eu plusieurs réunions avec les élus) et maintenant on parle d’une reconstruction… mais quand !!

Dans les 15ème et 16ème arrondissements un conseil d’arrondissement exceptionnel sur l’école a eu lieu avec la participation des parents d’élèves, directeurs d’école, enseignants. Un inventaire de plusieurs pages a été rédigé fera l’objet d’une intervention écrite au maire de Marseille au prochain conseil municipal début avril.

Nous avons demandé à Valérie DIIAMANTI, conseillère municipale communiste, élue d’arrondissements des 15ème et 16ème, d’intervenir pour  les écoles du 3ème

Nous pensons qu’une mobilisation des enseignants, des parents d’élèves, des habitants du quartier est nécessaire pour refuser l’abandon des créations d’écoles dans notre quartier.

En espérant que nous puissions créer les conditions d’une grande mobilisation dans l’intérêt des enfants de nos quartiers. Nous sommes déterminés à faire entendre  ces préoccupations légitimes. Dans l’attente de vous rencontrer, veuillez croire à nos salutations citoyennes.


                                                                Maurice ATTIA
Responsable du PCF du 3ème arrondissement de Marseille

L'ECOLE PUBLIQUE EST EN DANGER !
Depuis des années, les écoles du 3ieme souffrent d'un manque de moyens :
- Classes surchargées, - Matériel dépassé ou inexistant, - Locaux vétustes et inadaptés.
L'école du boulevard National, conçue pour accueillir 250 enfants, en reçoit à ce jour plus de 400.
Malgré les alertes envoyées vers les pouvoirs publics, trop peu de moyens sont mis en œuvre pour répondre convenablement aux besoins de ces enfants.
Le comble, le vendredi après-midi, rien n'est prévu pour les enfants, sinon une garderie laissant de nombreuses familles dans le désarroi.
Les parents d'élèves, soutenus par les enseignants, sont contraints tous les lundis matin, de bloquer fa circulation sur le boulevard National, pour interpeller Madame Danielle Casanova, adjointe au maire, déléguée à l'éducation, pour qu'elle vienne en personne constater la dégradation de l'école.     (Voir La Marseillaise du 27 mai)
Tous les habitants du 3ieme sont invités à venir soutenir les parents d'élèves le lundi matin à 8hl5 devant l'école.
NOS ENFANTS ONT DROIT A UNE ECOLE DE QUALITE, PUBLIQUE ET GRATUITE
Nous avons besoin d'une école visant la réussite de tous les enfants.
Si on veut réduire l'échec scolaire, il est nécessaire de mener une politique publique améliorant les conditions de vie des familles, concernant l'emploi, la santé, le logement, la culture, l'environnement... 

C’EST UN CHOIX DE SOCIETE  
RASSEMBLONS-NOUS POUR Y PARVENIR



Ecole Ruffi. Les parents d’élèves étaient mobilisés hier matin pour le déménagement de l’école.
Une classe de maternelle frôle la catastrophe
n Le drame n’aura heureusement pas eu lieu dans cette école maternelle du 3e arrondissement de Marseille où le plafond de la salle polyvalente a bien failli tomber sur la tête des enfants d’une classe de maternelle et de leur maîtresse le vendredi 13 février. Celui du premier étage du bâtiment de la mairie qui héberge la salle polyvalente s’est quant à lui bel et bien écroulé. « J’ai vraiment eu très peur, c’est inadmissible que nos élèves et nous même soyons aussi peu en sécurité à l’école », lance Céline Pons, l’enseignante qui a frôlé la catastrophe avec sa classe de 24 enfants de maternelle ce jour-là. Pourtant, les services municipaux avaient donné leur feu vert depuis la rentrée de janvier afin que l’école occupe à nouveau cette salle polyvalente, au pied d’un immeuble en péril, fermée pour des raisons de sécurité depuis des mois. Un incident grave qui vient malheureusement à la suite de nombreux problèmes dans cette école de préfabriqués dont le caractère provisoire dure maintenant depuis 11 ans. « Ce que nous voulons, c’est la construction de notre école », affirme l’enseignante précisant que le plafond de la salle polyvalente « s’était déjà écroulé » sans oublier les conditions d’enseignement des élèves logés dans des préfabriqués. « Cela fait 11 ans que ça dure, les courants d’air permanents, les fuites dans la salle d’eau des petits dont le sol est très glissant », continue l’enseignante de l’école dont les parents d’élèves étaient mobilisés hier matin pour réclamer enfin la construction de leur établissement. Rassemblés devant une banderole où l’on pouvait lire, « les oubliés d’Euromed », les parents d’élèves ont d’abord été reçus par l’inspecteur de circonscription avant d’obtenir un rendez-vous mardi prochain avec la déléguée en charge de l’Education à la mairie de Marseille Danielle Casanova, pour solliciter la municipalité sur la construction de l’école pour laquelle deux sites ont été proposés par Euroméditerranée. « Euromed a proposé de construire l’école sur le site actuel ou à quelques pâtés de maisons de là », explique l’enseignante dont le syndicat SNUipp a également interpellé la mairie de secteur et l’adjointe à l’éducation

La Marseillaise

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